Sur les pas de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort à Montfort-sur-Meu

  • Sur les pas de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
  • Sur les pas de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
Montfort-sur-meu (35160) - Ille-et-Vilaine - 15 rue de la saulnerie
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Site et monument historiques Le pays de Montfort est marqué par l’histoire du Père de Montfort, Saint Louis-Marie Grignion, né en 1673. Sa maison natale se trouve rue de la Saulnerie à Montfort où aujourd’hui on y entretient son souvenir. Elle se visite toute l’année et reçoit de nombreux pèlerinages.

Mais c’était qui Louis-Marie ?
Il est né le 31 janvier, à Montfort-sur-Meu et fut baptisé dans l’église Saint-Jacques (appelée aujourd’hui église Saint Louis-Marie Grignion de Montfort) sous le prénom de Louis. Il ajoutera plus tard à son nom celui de Marie à cause de son grand amour pour la Vierge. Louis-Marie ne passera que quelques mois dans sa maison natale et passera son enfance à Iffendic.

Remarqué pour sa bonté et son souci des plus pauvres, il sera ordonné prêtre à 27 ans. Son projet est « de faire le catéchisme aux pauvres de la campagne et de convertir les pécheurs par la dévotion à la Sainte Vierge ». Ensuite, il fut aumônier de l'Hôpital de Poitier, il réunira certaines personnes pieuses et y constituera le noyau d'une communauté : « La Sagesse ». Il orientera ainsi une jeune fille, Marie-Louise Trichet, qui deviendra la première « Fille de la Sagesse ». Puis un peu plus tard il rencontrera Mathurin Rangeard, un jeune homme en projet de vie religieuse et sera le premier « frère montfortain ».

Louis-Marie quitte l'hôpital en 1706 pour aller jusqu’à Rome à pied consulter le pape Clément XI. Il rêvait d'aller porter l'Évangile jusqu'aux Indes ou au Canada. Mais le pape refuse et reçoit en contre-partie un crucifix indulgencié et le titre de « missionnaire apostolique».
Le père de Montfort meurt en 1716 épuisé par la fatigue et les pénitences à Saint-Laurent-sur-Sèvre en Véndée. Plus tard, le Pape Jean-Paul II s’inspira de son “Traité de la vraie Dévotion”.

Circuit Montfortain

Maison natale
Sonnez fort et entrez dans la maison natale, un père montfortain vous accueillera avec plaisir pour vous raconter le parcours de la vie du Père de Montfort et vous montrer fièrement les objets qui ont marqué son histoire comme la cloche de son baptême, la copie du manuscrit du “Traité de la Vraie Dévotion” ou encore les sculptures qu’il a réalisé. Vous visiterez sa chambre natale, la salle des céramiques qui illustrent les grandes étapes de sa vie, le bureau de son père Jean-Baptiste, l’oratoire et son tabernacle. Vous terminerez par le jardin dans lequel on y trouve sa statue. Entre nous c’est aussi l’occasion de profiter de la vue sur la place des Douves et le Meu.


L’abbaye Saint-Jacques
La première pierre de cette abbaye fut posée le 1er mars 1152 par Guillaume de Montfort. Cette abbaye fut celle des moines Génovéfains, puis des sœurs Ursulines, et enfin des montfortains (1922-1966). En 1976, un incendie a ravagé une partie des bâtiments et la chapelle. Dans la chapelle reposent les corps du père de saint Louis-Marie et de deux de ses sœurs. Propriété privée visible de la route, ne subsiste aujourd’hui que l'ancienne église abbatiale avec son portail du XIVème siècle, inscrit aux Monuments Historiques. Elle est une étape sur le sentier des trois abbayes, 100 km de marche dans les pas des Saints fondateurs (information auprès de la Maison Natale).

Eglise Saint Louis-Marie de Grignion
Dédiée à Saint Louis Marie Grignion et datant du XIXè siècle, elle est d'inspiration italienne avec son clocher en forme de campanile qui abrite la statue du Saint. On y trouve deux vitraux du chœur consacrés à Saint Louis-Marie, et le chemin de croix donné par l’Abbaye montfortaine au moment de la fermeture du séminaire en 1966. Cette église, implantée sur une ancienne motte féodale a subi deux campagnes de construction qui sont perceptibles par les matériaux employés. La tour du clocher est élevée en pierre de taille de calcaire et le gros-oeuvre de la nef et du transept sont en moellons de schiste avec une corniche en brique. Elle fut restaurée à plusieurs reprises entre 1848 et 1886.

Saint-Lazare
Il s'agit à l'origine d'un prieuré puis d'une léproserie, fondée par les seigneurs de Montfort et confiée aux Chevaliers Hospitaliers de Saint-Lazare. Le prieuré est reconstruit en 1622, puis abandonné. Ce prieuré possédait un droit de haute justice jusqu’en 1757. C'est le Père Louis Grignon de Montfort qui va l'occuper en 1706 et réparer la chapelle. Ce lieu devient par la suite le siège d'une communauté religieuse au XVIIIème siècle. Il a été restauré aujourd'hui et sa chapelle a été agrandie : on y trouve une pierre tombale du XII-XIVème siècle. L'immeuble est transformé en hôpital puis en institut médico-éducatif. A Saint-Lazare on remarque principalement l’oratoire où saint Louis-Marie célébrait la messe, l’autel et la pierre d’autel dont il se servait, la chambre qu’il habitait, le chêne du Père de Montfort au pied de la chapelle.

Église Saint-Eloi à Iffendic
L’église est un des plus beaux et des plus anciens sanctuaires de la région. Or, deux ans après la naissance de Louis-Marie, sa famille s’installe dans la propriété du Bois-Marquer près d’iffendic. L’église d’Iffendic fut donc l’église de
l’enfance de Louis-Marie, de 1675 à 1685. Là il apprit à prier, et fit sa première communion. Dix de ses frères et sœurs y ont été baptisés. Dans une des chapelles se trouve le banc familial des Grignions ainsi que le caveau de famille. Au lieu dit le Bois-Marquer est encore visible aujourd’hui une fenêtre murée qui était celle de la chambre de Louis-Marie. C’est là que sont nés les dix frères et sœurs du Père de Montfort, et lui-même y vécut jusqu’en 1685, date de son départ pour le collège de Rennes.

De style gothique flamboyant, l’église possède un splendide vitrail datant de 1542. Le porche (1607) est surmonté d'une galerie servant d'ossuaire. Une tradition prétend que le bourg et l’église furent incendiés par les Normands au Xe siècle. Cette remarquable verrière (datée de 1542) est l’œuvre de Michel Bayonne, maître verrier de Rennes. Le vitrail et le portail sont inscrits à l'inventaire des Monuments historiques.

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