Historique de Treffiagat-Léchiagat à Treffiagat

  • Historique de Treffiagat-Léchiagat
Treffiagat (29730) - Finistère sud -

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Site et monument historiques Paroisse dès le 15ème siècle, Treffiagat trouve son origine dans le démembrement de Plobannalec, et ne subit pas de modification territoriale au moment de la Révolution. Il n'y a pas de véritable bourg autour de l'église paroissiale, l'agglomération principale se constitue sur la rive gauche d'un petit aber, à l'origine du port du Guilvinec, Léchiagat. Celui-ci se développe parallèlement à la croissance de l'activité de pêche du Guilvinec à la fin du 19ème siècle.
De 1870 à 1930, le développement urbain se fait à partir du hameau d’origine, Kreiz Ker, de Léchiagat vers les sites d’implantation des feux de signalisation « An Tour Tan Braz » vers Croas Malo et « An Tour Tan Bihan » à la Pointe. Deux noyaux urbains bien distincts se forment autour de ces sites stratégiques : le quartier de la Pointe et le quartier de Croas Malo.
La population maritime devenue importante, la paroisse de Léchiagat est créée en 1949. Des écoles publiques et privées (école élémentaire de Croas Malo), des bâtiments administratifs, des lieux de cultes (temple protestant de Croas Malo) seront construits au cours de cette période. De nouveaux quartiers d’habitations se créent autour de petites maisons basses accompagnées d’un jardinet, mansardées ou non, alignées sur de petites rues qui suivent la logique d’une trame foncière ancienne « en lamelles ».
A partir des années 1930, les marins de Léchiagat entrent dans l’âge d’or de la pêche. C’est le début de la motorisation et surtout de l’arrivée d’un nouveau type d’embarcation, le Malamock. Équipé d’un moteur, d’un chalut à panneaux divergents et d’un treuil enroulant, il permet d’augmenter de façon considérable la capacité de pêche à la langoustine et au merlu.
Cette révolution qui touche la pêche mais également les activités maritimes liées, marque la fin de l’épopée de la pêche à la langouste dans le Golfe de Gascogne. Les marins de Léchiagat se tournent alors vers une pêche locale, journalière et qui se fait à heure fixe : celle de la langoustine. Cette réussite économique se traduira dans le paysage urbain par l’apparition de nouvelles maisons plus cossues à étage, au sein même des quartiers déjà existants d’habitation des populations maritimes.

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