Vestiges de la forteresse de Callac à Callac
Callac (22160) - Côtes d'armor -
Accés Handicapé
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Bâti à la pointe du promontoire rocheux qui se termine à la jonction des deux vallées de Pont-ar-Vaux et de l'Hyères, le château offrait une protection certaine, qui attira les habitants de la région. Peu à peu, des habitations virent le jour donnant naissance à un village.
Durant les guerres de succession du Duché de Bretagne qui opposèrent Charles de Blois et Jean de Montfort, le château fut assiégé plusieurs fois en 1341, 1342 et 1345.
Le dernier siège que le château eut à subir, en 1363, fut très probablement mené par le futur connétable de France Bertrand du Guesclin qui venait de prendre le château de Carhaix.
Tous ces sièges eurent raison de la puissance du château de Callac et sa démolition fut ordonnée par le roi Charles VI de France en 1393.
Reconstruit par la famille Plusquellec vers 1475, il est à nouveau démantelé en 1551-1552.
Le 18 mars 1572, l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé acquit d'Albert de Gondy, duc du Retz, maréchal de France, la seigneurie de Callac en échange de celle de Belle-Ile-en-Mer.
Elle conserve cette seigneurie jusqu'en 1789. Le château de Callac est rasé en 1619 par décision de Richelieu.
La ville close de Callac était flanquée de tours carrées au midi et de tours rondes au nord. Une porte encadrée de tours carrées s'ouvrait au milieu de la courtine sud. Une autre porte, au nord, donnait en direction de Botmel. Près de cette porte s'élevaient, à l'extérieur, les pots de justice de Porsanquen.
Dans l'enceinte se trouvaient la chapelle Sainte-Catherine, les halles, le pilori et quelques maisons.